Skip to content

Fiers de notre patrimoine Français & Métis

NOS ANCÊTRES SERAIENT FIERS DE VOIR QUE LEUR RICHE HISTOIRE SE PERPÉTUE DANS CETTE DYNAMIQUE COMMUNAUTÉ BILINGUE.

UN BRIN D’HISTOIRE…

La région regroupant les communautés de Bellevue, Domremy et St. Louis offre une perspective unique de l’immigration francophone en Saskatchewan et des liens historiques entre les cultures; le tout sur un territoire d’environ 60 kilomètres carrés. Lorsqu’on étudie la riche histoire des premiers Canadiens-français, Français, Métis et Acadiens s’étant installé sur ce territoire, il devient apparent que les destins des habitants y sont étroitement liés.

La présence francophone dans ce coin de pays remonte à plus de cent ans, mais son histoire, comme en témoigne Laurier Gareau, natif de Bellevue, a commencé longtemps avant  » lorsque les chasseurs des Premières Nations venaient dans la région à la recherche du gibier, que les «fretteurs» métis ont tracé les premières grandes routes dans la région et que de jeunes aventuriers canadiens-français sont venus voir la qualité du sol ». 

Dans un premier temps, c’est la paroisse de Saint-Antoine de Padoue à Batoche qui rassemble les franco-catholiques de l’ensemble de la région. On s’y déplace à pied, à cheval ou en barque sur la rivière Saskatchewan-Sud. Comme c’est la pratique au Québec, les premiers colons métis qui défrichent leurs homesteads à Batoche et St. Louis divisent leurs terres en lots de rivière. Domremy, pour sa part, devra sa naissance à une période marquée par l’immigration massive de Français de souche bretonne, mais vu la proximité entre ces centres franco-catholiques, les échanges et les alliances feront en sorte de tisser le parcours de cette poignée de communautés comme les fils d’une ceinture fléchée.

 

"Si vous étiez venus faire un tour à Bellevue avant les années 1880, vous auriez trouvé beaucoup de grands arbres, un peu de prairie, des petits animaux sauvages, et quelques familles de Métis installéées dans les environs. Et à l'ouest, vous seriez arrivés sur la petite colonie de Batoche."
Lydia Gaudet, Bellevue, Saskatchewan
Lydia Gaudet
Bellevue, SK

BELLEVUE

REPÈRES HISTORIQUES
Fermière et enfant, Bellevue, Saskatchewan

Bellevue a d’abord été établie vers 1875 par des familles métisses issus de mariages mixtes entres Canadiens-français et des membres des Premières Nations qui s’installent dans des maisons de bois rond aux toits de tourbe sur les terres libres sans permis du gouvernement. Parmi eux, le neveu du célèbre Gabriel Dumont, Alexis Dumont. 

Le premier colon canadien-français à s’établir dans la région fut Azarie Gareau, en 1882. Natif de Saint-Jacques de l’Achigan, Comté de Montcalm, village situé au nord-est de Montréal, Azarie habitera le Massachusetts durant 12 ans avant d’aller retrouver son frère Ludger, menuisier à Batoche. Il prend un homestead au nord de Batoche et fait venir sa femme et ses deux enfants. C’est grâce aux efforts de recrutement d’Azarie que les premières familles Gaudet quittent le Québec en 1894 pour venir s’établir à Bellevue. L’année suivante, la région accueille un groupe de descendants d’exilés acadiens venus du Québec

Viendront par la suite des familles québécoises en provenance des Cantons-de-l’Est et d’autres régions du Québec ainsi que plusieurs familles québécoises récemment établies dans l’état américaine du Minnesota et quelques familles s’étant déplacés de France.

La paroisse de Saint-Isidore de Bellevue est fondée en 1902 par l’abbé Pierre-Elzéar Myre avec pour saint patron, Saint Isidore, le saint des cultivateurs.

« On n’était pas difficile : l’école de la région scolaire Bellevue, après avoir été rebousillée et blanchie à la chaux, deviendrait l’église, et la maison serait le presbytère.» (Source : Livre d’histoire de Bellevue)

L’école de Bellevue est construite en 1954 et son administration remis aux Sœurs de la Présentation de Marie. L’école actuelle, l’École St Isidore, est construite en 1995. En 2002, St-Isidore-de-Bellevue célèbre le centenaire de sa création.

Contrairement à de nombreux villages ruraux en Saskatchewan, Bellevue n’a jamais été déplacé pour s’approcher d’une voie ferrée. Par son isolement, Bellevue a su conserver des traits et une culture distincte de ceux de ses communautés voisines.

En 1882, un jeune Canadien français du Québec, Azarie Gareau, est arrivé dans la région. Il venait de passer douze ans de sa vie dans les villes manufacturières de l'état du Massachusetts et cherchait une meilleure vie pour sa jeune famille. Son jeune frère, Ludger, était déjà installé à Batoche depuis 1878 où il gagnait une bonne vie comme menuisier.
Laurier-Gareau_Bellevue_Saskatchewan
Laurier Gareau
Regina, SK
Azarie Gareau, Bellevue, Saskatchewan

Chronologie

1875

Présence des Métis francophones

1882

Arrivé du premier colon canadien-français, Azarie Gareau

1884

Ouverture de la première école de Bellevue

1894

Arrivé des premiers colons de la famille Gaudet

1897

Ouverture du premier bureau de poste

1902

Création de la paroisse St-Isidore de Bellevue

1910

Construction de la deuxième église de Bellevue

1927

Déménagement du village au site actuel

1944

Création de la Caisse populaire de Bellevue

1954

Construction de l’école de Bellevue / Arrivée des Sœurs de la Présentation de Marie

1986

Construction du Centre culturel « Le Rendez-Vous »

1995

Construction de l’école St Isidore

2002

Centenaire du village et de la paroisse

2004

Construction du Foyer

2021

Création du parc historique

DOMREMY

REPÈRES HISTORIQUES
Mom and Dad Houle

Situé douze kilomètres à l’est de Bellevue, le village de Domremy tire son nom du village français de Domrémy, en France, le lieu de naissance du personnage célèbre de Jeanne d’Arc. Domrémy a été établi en 1892 par des colons de Ste-Anne-de-la-Pérade et de Ste-Geneviève-de-Batiscan, au Québec. 

En 1894-1895, ils sont rejoints par un groupe d’immigrants venus de France, principalement de Bretagne mais aussi du Poitou. En 1896, l’abbé Barbier vient de St-Louis pour mettre sur pied une nouvelle paroisse, la paroisse Ste-Jeanne-d’Arc. 

Une statue de Jeanne d’Arc sera érigée en 1937 devant l’église catholique de la Paroisse Sainte Jeanne d’Arc. L’abbé Houle sera curé de la paroisse de 1939 à 1965.

Chronologie

1892

Création du village de Domrémy

1895

Construction de la première chapelle-maison en bois équarri

1902

Construction d’une première église

1903

Création d’un district scolaire pour Domremy

1923

L’Abbé André Louison nommé curé de la paroisse Ste-Jeanne d’Arc

1925

Ouverture de la nouvelle église

1928

Les Filles de la Providence prennent la direction de l’école publique du village.

1929

Fondation de la Société des Dames de l’Autel

1930

Construction d’un nouveau presbytère

1937

Bénédiction du monument de Ste-Jeanne d’Arc

1939

Nomination de l’abbé Houle comme curé de la paroisse Ste-Jeanne d’Arc

1949

Formation du sous-conseil de la Société des Chevaliers de Colomb

1955

Ordination de l’abbé Martial LeBlanc, natif de Domremy, par Mgr. Léo Blais

1964

Début de la construction de l’église actuelle par Ronald Gaudet de Bellevue.

1965

Départ de l’abbé Houle après 28 années de service dévoué comme curé de la paroisse

1965

Achat du presbytère par les Filles de la Providence

1970

Célébration du 75e anniversaire de la fondation de la paroisse Ste-Jeanne d’Arc

1992

Célébrations du centenaire du village de Domremy

ST. LOUIS

REPÈRES HISTORIQUES

Les premiers colons métis s’établissent à Saint-Louis vers 1880-1882. Il s’agit des familles Boucher, Bremner, Boyer, Delorme, Vermette et Fiddler. 

Au début, les nouveaux colons métis se rattachent à la mission de Saint-Laurent de Grandin, environ 25 kilomètres à l’ouest et sur la rive ouest de la rivière Saskatchewan Sud.

 «Les pionniers de St-Louis traversaient la rivière Saskatchewan sur des skiffs, marchaient à St-Laurent, assistaient à la messe, visitaient sans doute avec leurs nombreux parents, puis retournaient ensuite à St-Louis, une distance d’environ 30 milles.» (Source : Lavigne, Solange, Kaleidoscope, Many Cultures – One Faith)

La Résistance du Nord-Ouest à  Batoche en 1885 exercera une grande influence sur la vie des premiers colons de la région de Saint-Louis. Comme les pionniers métis de St. Louis ont de nombreux liens de parenté avec ceux de Batoche, il va de soi que lorsque la guerre éclate en 1885 plusieurs hommes de St. Louis s’alignent avec Gabriel Dumont, dont Maxime Lépine.

Dès 1886, la région de St. Louis connait un afflux d’immigrants français venus du Poitou, de la Bretagne, du Maine, de la Savoie et de la Picardie. En 1887, le père Pierre Lecoq, o.m.i., fait bâtir une petite chapelle à l’ouest du village actuel de St. Louis. « Le père E. Lecoq vend sa maison, son buggy et sa montre pour bâtir l’église. » Les Sœurs de la Providence arrivent en 1897 et font construire un couvent sur un lot de rivière qu’elles obtiennent en concession. 

La venue du train en 1913 entraine le déplacement de St. Louis près du nouveau pont de St. Louis construit afin d’assurer la liaison entre Watrous et Prince Albert. Le nouveau curé rêve de se rapprocher du village. En 1919, lorsque le couvent des Filles de la Providence devient trop petit, le curé Adam réussit à convaincre les sœurs de construire leur nouveau couvent près de la gare. Suite au déplacement du village, on autorise le transport de l’église et du presbytère près du nouveau couvent de St-Louis.

 

Jusqu’alors, le seul moyen de traverser la rivière était un traversier qui fonctionnait à environ 1 mile à l’ouest du village. Lorsque des ailes de trafic sont ajoutés au pont en 1928 pour accommoder le passage des voitures, cela signale la fin du service de ferry.

St. Louis constitue avec les villes de Batoche, Saint-Laurent de Grandin, Domremy, Hoey et Saint Isidore de Bellevue la municipalité rurale de Saint-Louis N°431 peuplée majoritairement de francophones Fransaskois.

 

Chronologie

1884

Création de la mission Saint Louis de Langevin

1887

Construction de la première église

1897

Arrivée des Soeurs de la Providence

1902

Création de la paroisse par le Père Myre

1913

Construction du pont de St. Louis

1919

Construction du nouveau couvent des Filles de la Providence

1921

Déplacement de l’église et du presbytère

1928

Fin du service de traversier

1966

Ouverture officielle du Collège Notre-Dame à Saint-Louis

1977

Construction de l’église actuelle

GALERIE DE VIDÉOS